Infrastructures en fin de vie

Il s’agit en premier lieu de repenser des infrastructures portuaires vieillissantes :

• Panne amodiée et touristique ont été construites il y a plus de 50 ans et atteignent leur limite de durée de vie.
• Les quais ceinturant le port montrent des signes de fatigue (affaissements en cours, pierres de couronnement qui tombent régulièrement, revêtements très dégradés) et ne sont pas suffisamment hauts pour anticiper la montée du niveau de la mer.
• La station carburant est vétuste, construite elle aussi sur un ponton béton en fin de vie, et n’est plus aux normes environnementales.
• Les tirants d’eau insuffisants à différents endroits du port génèrent des sinistres.

Amélioration des services aux plaisanciers

La nécessité technique de refaire un certain nombre d’ouvrages portuaires est l’occasion pour le port de développer de nouveaux services :

• Electrification des quais et pontons, qui seront prêts à recevoir des bateaux électriques
• Port intégralement fibré
• Développement de la vidéosurveillance, avec chaque ponton équipé.
• Aires de dépose-minute
• Nouveaux blocs sanitaires

Adaptation au changement climatique

Les projets structurants comme celui du port de Bandol doivent anticiper l’avenir et prendre en compte le changement climatique. C’est d’abord une question d’exploitation portuaire : les quais doivent être réhaussés pour anticiper la hausse du niveau de la mer.

C’est également une adaptation pour le confort d’usage du port et pour une gestion raisonnée de son impact environnemental : augmentation des espaces verts sur les quais (multipliés par 8), plantation d’arbres, maîtrise des consommations d’eau et d’électricité, voie douce le long des quais, station carburant aux dernières normes environnementales etc.

Adaptation du plan de mouillage aux bateaux modernes

Le port a historiquement un nombre important de postes étroits et un déficit important de postes dans les catégories dites moyennes. C’est la résultante du port amodié, construit dans les années 70 et qui était adapté aux bateaux de l’époque. Depuis, les bateaux se sont élargis et c’était devenu un casse-tête pour les propriétaires de trouver un bateau pouvant y être accueilli.

Les travaux sont donc l’occasion d’élargir les postes d’amarrage, et de recalibrer le plan de mouillage en fonction de la demande. La demande est particulièrement forte sur des postes entre 9 et 13 mètres, faibles en nombre à Bandol. Par ailleurs, les tirants d’eau sont dans certaines zones trop faibles, empêchant d’accueillir des voiliers.

Organisation des espaces par activité

Bandol a un très grand port qui peut représenter une formidable opportunité pour dynamiser la ville avec l’accueil des plus grandes régates nationales, mais aussi pour développer notre salon nautique. C’est pourquoi nous avons prévu un quai “couteau-suisse” de 220 mètres pouvant être adapté à différentes configurations. Et pour les visiteurs en court séjour : bassin des passages en coeur de ville, capacités supérieures pour accueillir tous types d’unités le long de ce quai couteau-suisse.

Garantir l’avenir du port

Grâce à cette transformation, le port disposera de plus de 8000 m2 de surface facturable supplémentaire.

La Sogeba peut ainsi compter sur une hausse sensible de son chiffre d’affaires, ce qui permettra d’assurer à long terme non seulement le développement de services pour ses plaisanciers, mais aussi des tarifs compétitifs.