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FINANCEMENT

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Ce projet, estimé à un peu moins de 41 millions d’euros, est le plus important qu’ait connu le port de Bandol. Comment est-il financé, et par qui ?

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Où en sont les travaux ?

Découvrez bientôt le calendrier prévisionnel des travaux de réhabilitation ainsi que les dates clés du projet.

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Coût du projet

Le projet de réhabilitation et de modernisation du port de Bandol était estimé dans le plan pluriannuel d’investissement du port voté en conseil municipal en 2021, à 40,6 millions d’euros. A l’aube du chantier, cette évaluation reste d’actualité et se décompose de la manière suivante :

  • 1,5 millions d’euros pour la rénovation de la station carburant
  • Environ 29 millions d’euros pour la destruction des pontons, la construction des nouveaux pontons, le dragage et la reconstruction des quais.
  • 9 millions d’euros pour la construction du pôle nautique

Mode de financement

Le projet de réaménagement du port est financé par le mécanisme des garanties d’usage.

C’est un contrat entre le gestionnaire d’un port de plaisance et un plaisancier ou un professionnel, qui assure à ce dernier l’usage d’un poste d’amarrage pour une durée déterminée, en contrepartie du versement au début du contrat d’une participation au financement des infrastructures du port de plaisance.

C’est le mode de financement privilégié par les ports de la Côte d’Azur au vu du coût très élevé de construction d’infrastructures portuaires.

Montant disponible

Au 15 septembre 2025, le port a vendu pour 12 millions d’euros de garanties d’usage. Quelques contrats complémentaires sont en cours d’attribution pour environ 1 million d’euros complémentaire.

En attente des décaissements liés à la réalisation des travaux, cette somme a été placée et les intérêts ont généré 1.181.000 euros (au 30/06/2025) qui viendront abonder la trésorerie disponible pour financer le projet de modernisation. Le port dispose donc fin 2025 de 14 millions d’euros levés via les garanties d’usage.

Quid des sommes restantes ?

Elles seront levées de trois manières différentes :

  1. A l’approche du démarrage des travaux, la SOGEBA commercialisera de nouvelles garanties d’usage. Les garanties d’usage vendues jusqu’à présent étaient celles dont les postes d’amarrage étaient déjà disponibles (260 contrats). Les prochaines correspondront aux nouveaux postes d’amarrage créés dans le cadre des travaux de modernisation du port.
    La quasi intégralité des nouveaux bassins de 16m et de 13m, les très grands postes (au-delà de 20m) ou encore des postes pour multicoques seront ainsi mis en vente. Les superficies restant à vendre permettent à elles seules de couvrir les besoins de financement restant.
  2. Les titulaires des contrats déjà commercialisés ont la possibilité d’étendre leur contrat (fin de la plupart des contrats en juin 2032) jusqu’à la fin de la concession de la SOGEBA (fin 2039). A ce jour, dans l’attente du calendrier définitif des travaux, 40 titulaires se sont prononcés sur cette possibilité. Les 220 restants pourront donc obtenir une extension pouvant aller jusqu’à décembre 2039.
  3. Des subventions seront sollicitées auprès des différents acteurs institutionnels (Etat, région, ADEME, OFB, Agence de l’eau, Europe, etc….). La prise en compte d’enjeux comme la végétalisation des quais, l’amélioration de la qualité de l’eau, le développement commercial peuvent permettre de lever des fonds importants qui viendront réduire d’autant les besoins de financement. On estime ces subventions entre 5 et 10% du coût total du projet, soit entre 2 et 4 millions d’euros.

Et si tout n’est pas vendu ?

Les tarifs des garanties d’usage commercialisées par la SOGEBA sont conformes aux prix du marché : à ce stade, aucun nuage ne pèse sur cette commercialisation, qui fonctionne très bien dans les ports qui pratiquent ces niveaux de prix. La première tranche déjà vendue par la SOGEBA fut déjà un succès.

Toutefois, si tout n’était pas vendu, les postes d’amarrage qui n’auraient pas trouvé preneur seront dévolus à d’autres types de contrats (annuels, professionnels, précaires, etc…) qui augmenteront les revenus récurrents du port.

S’il demeurait des besoins de financement, la SOGEBA pourrait recourir à plusieurs sources de financement :

  • Le recours à ses fonds propres. La SOGEBA constitue depuis 2021 d’importantes provisions précisément dans le but de financer les travaux à faire sur les infrastructures portuaires. A ce jour, la trésorerie disponible mise en réserve s’élève à près de 5 millions d’euros.
  • L’emprunt pour compléter les sommes déjà levées :
    • soit en relais : des garanties d’usage pourront continuer à être commercialisées jusqu’à l’achèvement des travaux, elles serviront à rembourser l’emprunt relais souscrit pour décaisser les travaux.
    • soit en emprunt “sec” : la SOGEBA dispose aujourd’hui d’une capacité d’emprunt importante puisqu’elle est complètement désendettée. Elle pourra donc se financer auprès de ses partenaires bancaires habituels et rembourser cet emprunt sur les revenus générés par le nouveau port, et notamment par les revenus qui seraient générés par les postes d’amarrage qui n’auraient pas trouvé preneur en garantie d’usage.
Avancée des travaux

Découvrez le calendrier prévisionnel des travaux de réhabilitation ainsi que les dates clés du projet.

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